Les torches et flambeaux à l'acétylène dissous    
         
                       



Les torches Lucifer, Casimir et flambeaux Magondeaux à l'acétylène dissous



   
            

torches Casimir noires 50, 80, 110 centimètres,rouge 110 centimètres, flambeau Magondeaux

Les torches et flambeaux à l'acétylène dissous sont apparus chronologiquement à partir de 1908, sous l'appellation « torche Lucifer », « torche Casimir » et « flambeau à l'acétylène dissous Magondeaux ». C'est en effet Emile Mestre et Blatgé à Paris qui commercialise cette torche Lucifer ("qui apporte la lumière"), uniquement au format 50 centimètres, pour l'automobile en cas de panne durant la nuit.

COUPE DE LA TORCHE LUCIFER.
— A, bec.
— B, joint en fibre.
— C, douille-robinet.
— E, siège du pointeau.
— F, matière poreuse et acétone.
— G, pointe d'acier.


La torche Lucifer, de Mestre et Blatgé, est une nouveauté intéressante et pratique aux applications multiples.

En ce qui concerne l'automobile, cette torche à acétylène permet d'éclairer très brillamment le mécanicien pendant une réparation à faire, en pleine nuit, dans n'importe quelle partie de la voiture où la lumière des phares ne pourrait arriver.

Cette torche qui est en quelque sorte une réduction des bouteilles d'acétylène dissous, se compose d'un tube terminé par une forte pointe en acier et portant, à son extrémité, une douille nickelée faisant robinet, et un bec.

L'intérieur du tube est rempli d'acétylène dissous en quantité suffisante pour fournir une heure et demie de lumière avec un bec de 20 litres. La dimension de la torche est. de 50 centimètres de longueur sur 0,035 millimètres d'épaisseur ; elle est donc d'un maniement et d'un logement faciles.

Grâce à sa pointe en acier, elle peut se fixer n'importe où, en terre, sur un trottoir, un talus, sur un arbre. Pour tous travaux de nuit, sur route, sur voie ferrée, en sous-sol, on pourra donc employer utilement cet appareil.

Il suffit de tourner la douille nickelée d'un dixième de tour seulement; le gaz s'échappe et s'enflamme, à l'aide d'une allumette. Pour éteindre, manœuvre inverse.

Pour charger, on utilise la bouteille d'acétylène dissous dont on dispose. A l'aide d'un raccord ou d'un dispositif spécial, livré avec la torche, on relie celle-ci, dont on a. préalablement dévissé le bec, à la bouteille ; on ouvre bouteille et torche d'un quart de tour chacune, et la charge s'opère, à fond, en une dizaine de minutes. Un échauffement du corps de la torche indique que la charge s'opère normalement.

L'opération terminée, on ferme les pointeaux, on démonte les raccords, on replace le bec sur la torche et on bloque l'écrou de serrage.

La torche Lucifer ne fait pas qu'éclairer ; elle aide aussi à la mise en marche des moteurs à froid. Il suffit, pour cela, d'enlever le bec, de visser à la place un raccord à olive muni d'un tube à caoutchouc que l'on fait pénétrer dans la prise d'air du carburateur. On ouvre d'un dixième de tour la douille nickelée de la torche, comme pour l'éclairage ; on envoie ainsi, en 15 ou 20 secondes, 2 à 3 litres d'acétylène dans le moteur, qui part alors au premier tour de manivelle.


  

 

   

Torche acétylène dissous Lucifer

       

logo torche lucifer

   

 

année 1921    

 

      

année 1922    

 

   

année 1922

année 1922.

suite : la torche Casimir