Musée du Matériel Spéléo.

2.lampe Berbey allumee 1
3.Vue de l'intérieur
4.Le bouton rouge allume ou éteint la résistance.
5.Plans
6.Notices


 

Dans la cave des parents, avec son frère et une 10aine de passionnés, jacques berbey, fondateur de l' « asco », spéléo club de dijon, fabriquait le matériel nécessaire à la pratique de la spéléo, y compris les descendeurs, dans un atelier mécanique.

C'est là, que fut imaginée et créée la lampe « Berbey ».

« j'avais même dû scier une partie du casque et donc celui-ci ne faisait plus son office. »

« Je suis parti après en Auvergne, où il n'y a pas beaucoup de grottes mais ... des volcans ...une Auvergnate...et une nouvelle passion la photo. »

« Après quelques recherches au fin fond de mon grenier bien rempli, j'ai eu le plaisir de retrouver mon sac de spéléo, avec tout mon équipement, et parmi celui-ci mon casque ! La terre sur le casque est d'époque ! »

C'est en 1969 que Jean-Jacques Bourette déposa son brevet pour un éclairage frontal mixte, permettant ainsi d'utiliser, sélectivement ou simultanément, l'éclairage électrique et acétylène.
A noter aussi que le corps de la lampe est moulé en AU 4G, ce qui a par après inspiré autant l'association nîmoise de spéléo que Georges Marbach de T.S.A.

D'un poids de 200gr tout équipé, avec réflecteur, ampoule et bec, il en assurait lui même la vente.

2.Marbach première génération pour droitier (vue arrière)
3.Marbach première génération
4.Marbach seconde génération : fond de la pièce moulée


 

Georges Marbach, alias « Jo », est très connu,
entre autres, pour son livre « Technique Spéléo Alpine »
et pour son matériel spéléo en vente à Choranche 38680 Pont-En-Royans, par la société « Techniques Sportives Appliquées  ».
Fin des années 70, il sort sa lampe frontale mixte :
un corps fait d’un élément  de tube dural avec un fond plastique emmanché en force.
L'allumage du carbure se fait par résistance électrique.
A signaler qu'elle a existé en modèle
pour gaucher et pour droitier, au niveau du port du générateur, fait assez rare !
Vers 1981, il crée le même type de lampe mais
en une pièce moulée monobloc en zamac.

(A noter aussi une vague ressemblance avec l'idée de Jean-Jacques Bourette ?)

« Il fallait passer par une fonderie. »
« Ce n’était pas très compliqué à imaginer,
et cela résolvait tous les problèmes d’étanchéité des frontales non monobloc. »
« L' Association Spéléologique de Nîmes fabriquaient et vendaient aussi de telles frontales en zamac moulé,
ce qui n’est pas à la portée d’un simple bricoleur
puisqu’il faut investir dans un moule ».

2.Plan
3.Lampes Paul Blin

Conçue au départ pour les membres de son club, en fin 1974, Paul ne s'imaginait pas que les collègues spéléos de passage en achèteraient aussi. Il avait repris l'idée de Marcel Tourbin pour l'allumage de l'acétylène. D'une découpe simple, qui ne demandait que de se plier suivant un schéma, comme certains modèles Tourbin (origamis), « l'ossature » accueillait : un faisceau réglable de lampe de poche type Wonder/Varta..., un interrupteur, une petite parabole et le système d'allumage Tourbin.

2.Marcel Tourbin
3.brevet Marcel Tourbin
4.lampes Tourbin
5.lampe Tourbin avec électrique amovible
6.Photo
7.Photo
8.Photo

Marcel de son prénom, a inventé plusieurs modèles d'éclairage spéléo.

Après avoir inventé et breveté un procédé d'allumage
il a commercialisé ses modèles au fur et à mesure, au « Vieux Campeur » principalement, des années 70 à 93

Son but était de les rendre accessibles à toutes les bourses et donc le coté artisanal primait avant tout.