"Grand-père" des lampes carbure à étoile : Jean Mercier



Jean Mercier est né dans l'Hérault à Baillargues Colombiers le 28 sept 1824 et est décédé à Givors, où il était maire, le 3 mai 1897. Il était le


          
fils de Pierre Mercier (agriculteur, cordonnier né le 3 avril 1786 à Baillargues Colombiers et y décédé le 3 avril 1853. Avait épousé Marie Rivière décédée « propriétaire rentière ».
          
Petit fils de François Mercier, né le 30 août 1750 à Restinclières et décédé à Baillargues le 2 décembre 1802, Cordonnier , il s'y était marié le 8 février 1780, avec Catherine Basilic Jaume, née le 10 février 1753 et décédée le 7 novembre 1831 à Baillargues.
          
Arrière petit fils de Gabriel Mercier, né le 29 janvier 1709 à Restinclières et y décédé le 6 juillet 1784. Il avait épousé Marie Liotard décédée en 1780.
          
Arrière arrière petit fils de Jean Mercier, né ? à La Fouillouse (département de la Loire) et décédé le 29 mai 1737 à Restinclières (à environ 68 ans), ménagé, il y avait épousé le 5 juin 1703, Margueritte BERNARD née le 4 août 1675 à Restinclières, y décédée en 1744.



Jean a été veuf en première noce, sans enfant, de Sophie Collard décédée à Saint Etienne le 8 avril 1852


De son second mariage à Saint-Etienne le 10 janvier 1855 il fût à nouveau veuf le 16 mars 1856 de Badiau Madeleine Claudinne


En troisième noce, il épouse à Saint Chamond le 7 oct 1857 : Marguerite Elise Clair qui décède malheureusement le 7 avril 1865. Il était alors régisseur d'usine Garde Mines domicilié à Saint Etienne rue Saint jacques n°3 depuis environ 14 ans et elle, tailleuse, née à saint julien en jarez le 6 mai 1829.


Il épouse alors en quatrième noce Marie Louise Emilie Marguerite Dumaine à Givors le 7 mars 1867


Ses enfants de ces quatre mariages  :

 
*Gabrielle Clotilde Mercier, fille de Jean, née à Ternay le 9 oct 1870, décédée à Paris 12ème le 8 février 1958.
 
*Marie Antoinette Louise Camille Mercier dit « Camille » née le 26 février 1856 à Saint-Etienne, elle décède en tant que sœur « Marie Véronique » à Lyon le 25 août 1929.
   
*Jules Louis Mercier, né le 28 nov. 1859 à Saint-Etienne.
   
*Francoise Josephine Mercier, née 22 mars 1862 àSaint-Etienne .
     
*Joseph Louis camille né à Saint-Etienne le 6 juillet 1863, école d'ingénieur des mines de Saint-Etienne, promotion 1884-87, ingénieur civil à Nancy, inventeur de la lampe acétylène étoile, décédé à Nancy le 31 décembre 1921 à 58 ans.
   
*Marguerite Elise Antoinette Mercier, née le 5 avril 1865 à Saint-Etienne.
   
*Léon Claudius Mercier, né à Ternay le 12 décembre 1867, marié à Marsillargues le 1 juin 1904 à Marques du Luc Marie Paule Yvonne, née le 1er aoùt 1877 à Alzon et décédée le 4 aoùt 1933 à Bezouce Ecole d'ingénieur des mines de Saint-Etienne, promotion 1891-94, ingénieur à Boucau et ingénieur conseil aux Aciéries de la Marine, décédé en 1935. Sa carrière : Compagnie des aciéries de la marine à l'usine de Boucau 1914 ? Les Forges de l'Adour boucau 1917 le 6 juin Forges de  Tarnos Ancien directeur des Forges de Saint Marcel (Hautmont).
   
*Jeanne Marguerite Mercier, née à Ternay le 26 mars 1869, décédée à Brioude (hte loire) le 20 octobre 1962. Elle avait épousée Hubert Marius Michel François Couve le 11 septembre 1906 à Lyon 3ème. Hubert couve était professeur d'Anglais à Blida au collège d'Alger, né à Chambon le château, canton de Grandrieu en lozère le 7 mars 1871, fils de Michel Couve juge de paix et de Joséphine Catherine Monteils.
   
*Gabrielle Clotilde Mercier, fille de Jean, née à Ternay le 9 oct 1870, décédée à Paris 12ème le 8 février 1958.
   
*Henri Louis Charles Mercier, né à Givors, le 22 juillet 1872.
Jean Mercier, sortit de l'école d'ingénieur des mines de Saint-Etienne, promotion 1844-46, classé dernier des 18 brevetés, est devenu Garde des Mines. Qualifié par ses chefs comme " ayant une instruction littéraire médiocre, quelques rhumatismes. Médiocrement apte aux travaux de bureau ", c'est avant tout un homme de terrain, " spécialement apte à la surveillance de l'exploitation et la conduite de travaux ". " Coopération à un sauvetage difficile dans le triste accident du puits Charles à Firminy " Selon Monsieur Jacquemin, responsable du bicentenaire de l'Ecole des Mines de Saint-Etienne, il aurait sauvé quarante ouvriers dans un incendie (peut-être est ce la catastrophe du 29 décembre 1856, à confirmer...) " D'une docilité laissant à désiré mais n’opposant qu'une résistance d'inertie ", il est jugé trop " à gauche, appartenant au parti rouge, fréquente un café où se réunissent les socialistes... " Garde-Mines, en congé illimité en février 1860, il est admis à la retraite en septembre 1884, Entré en service en août 1847, comptant seulement 12 ans et 6 mois d'actif comme Garde-Mines, il n'a pas droit à une pension de retraite. En mars 1865, il était entré au service de la Compagnie de Chemin de Fer Paris Lyon Méditerranée, pour la direction de l'usine de houille agglomérée de Chasse (Isère).